L'éducation des filles                                                                        ​


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En Afrique  comme dans le reste du monde,l’instruction des filles est une priorité.Plus vulnérables, souvent considérées comme des charges et victimes de discrimination, les femmes sont statistiquement beaucoup moins instruites que les hommes. La pauvreté est aussi un facteur discriminant : elle s’accompagne souvent de mariages ou de grossesses précoces et de travaux ménagers souvent imputés aux jeunes filles. Pourtant de nombreuses ethnies ont connu des organisations matriarcales. Encore aujourd’hui, la femme est un pivot important dans les familles.Une femme instruite se battra davantage pour que ses enfants accèdent à l’instruction. Elle pourra leur transmettre ce qu’elle a elle-même appris.  

Il y a eu d'énormes progrès, ces quinze dernières années, mais dans les zones rurales et en périphérie des agglomérations, les résultats ne sont pas bons, et on ne peut pas toujours blâmer les parents pour la sous-scolarisation des filles. Il y a le manque de moyens - l'école publique n'est jamais totalement gratuite, ne serait-ce qu'avec les frais d'inscription et, parfois, d'uniformes. De plus, quand l'école est à dix kilomètres et qu'il peut être dangereux pour une fille de les faire à pied, elle n'ira pas à l'école. Les parents préfèrent la garder à la maison plutôt que de l'exposer à des violences pouvant aller jusqu'à l'enlèvement et le viol.


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Quelques chiffres

  • Les filles ne représentent que 30% des enfants scolarisés dans le monde. Sur 900 millions de personnes analphabètes, les 2/3 sont des femmes.
  • Au Cambodge, 30% des femmes ne savent ni lire ni écrire contre 15% d’hommes.
  • Plus de 65% des femmes vivant en zone rurale travaillent la terre sans être rémunérées. 40% des femmes accèdent difficilement aux soins médicaux.
  • Un enfant dont la mère sait lire ou écrire a 50% de chances supplémentaires de survivre après l’âge de 5 ans.